vendredi 30 mai 2008

Des artistes nous soutiennent avec coeur !



Marc Perez est artiste peintre sculpteur. Son parcours artistique l'a emmené aux 4 coins de l'âme et du monde. De son voyage en Birmanie Marc Perez a rapporté de magnifiques portraits qu'il a décidé d'offrir à ses amis donateurs sensibilisés par la démarche de notre action pour les Birmans. Aujourd'hui grâce à cette initiative originale et à la collecte reversée intégralement à notre association Isha Tanaka, plusieurs familles birmanes pourront retrouver un toit.


"La photographie fait partie depuis longtemps d’une de mes passions. Elle m’a permis de mieux voir le monde et d’en saisir un peu les splendeurs. En Birmanie, comment ne pas être sensible à ces visages ? Rarement un voyage m'avait autant éblouis, enchanté, ému aussi que ce voyage en Birmanie, il y a tout juste un an. La catastrophe qui vient de s'y produire est bouleversante... comment ne pas tenter d'aider un peu ce pays et ces bonnes volontés qui sur place essayent de porter secours à ceux qui n'ont plus rien... Comment ne pas être un peu aux côtés d'Hervé Fléjo, dont la démarche et admirable... Je suis convaincu de la bonne utilisation de nos dons".

(c) Photo : Marc Perez
Galerie sculpture et peinture de Marc Perez à Paris : www.galeriefelli.com





Martine Pitté aime la Birmanie et le prouve encore une fois avec coeur ce mardi 27 mai 2008, à 20h en donnant un concert flûte-piano.

La recette du concert sera intégralement reversée à l'action Aide Birmanie / Association Isha Tanaka.

- Date : mardi 27 mai 20h
- Lieu :
Auditorium Debussy, Ecole de musique
74, rue Désiré Clément - 78 700 Conflans-Sainte-Honorine

Téléphone : 01 39 72 65 45
Libre participation.

Biographie de Martine Pitté
L'actualité de son association Musique et Montagne

(c) Photo : DR


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Artistes, chefs d'entreprises, sportifs, organisateurs d'évènements, mécènes,... Pour toute idée d'initiatives non commerciales de ce genre, n'hésitez pas à nous contacter par mail, nous serons ravis de coordonner une action avec vous : ishatanaka@gmail.com
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mercredi 14 mai 2008

Christophe Ono-dit-Biot : "le cœur et les mains ne suffisent pas..."


"Hervé Fléjo aime la Birmanie de toutes ses tripes. Tellement qu’il a choisi d’y vivre. Tellement qu’il a épousé ce pays en épousant l’adorable Thuzar, sa femme. Tellement qu’il y a fait naître et grandir sa fille, la merveilleuse Thanakha. Hervé aime la Birmanie comme peu d’entre nous l’aiment, et il a choisi aujourd’hui de l’aider du mieux qu’il peut. Avec son cœur et avec ses mains. Mais le cœur et les mains ne suffisent pas pour tirer un peuple des marécages où il surnage, et où il manque de se noyer à nouveau à mesure que les pluies s’abattent sur le pays. Hervé a des idées, de l’énergie à revendre, une connaissance intime du terrain, mais il manque de moyens.
C’est pourquoi il a besoin de nous, de vous. Alors pensez à lui. Parlez de lui. Relayez son action. Et engagez-vous avec lui pour la Birmanie, ce pays magnifique pris en tenaille par le destin. Engagez-vous pour ces hommes, ces femmes et ces enfants qui voient aujourd’hui le sort s’acharner contre eux. Pour ce peuple jadis invisible que, plus que jamais, nous ne devons pas oublier".

Christophe Ono-dit-Biot, romancier et journaliste - Photo DR


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Véronique Jannot : "être en mesure de porter une aide immédiate".


Déjà engagée depuis de nombreuses années dans le soutien des tibétains en exil au travers de mon association Graines d’Avenir, je ne pouvais pas rester insensible à la souffrance que traverse le peuple birman, sa culture étant si proche de celle des tibétains.

A l’image de la solidarité que l’on a pu voir pour soutenir récemment le peuple tibétain, une mobilisation urgente est nécessaire pour les milliers de Birmans dont la vie ne tient qu’à un fil.

Hervé étant sur place il est en mesure de porter une aide immédiate. Malheureusement, les moyens financiers lui manquent.

Relayez s’il vous plait cette information, Aidez le, Aidez les, chaque don compte !

Merci de votre précieuse aide.

Véronique Jannot

Photo : DR. Site de l'association présidée par Véronique Jannot : www.grainesdavenir.com

mardi 13 mai 2008

Jane Birkin : son message à Hervé Fléjo

De : Jane Birkin - À : Hervé Flejo
With all my heart I send you my affection, and grief, over your poor country, i support any initative to help you, tell me what i can do, i feel so utterly helpless and just wish i could fly to your side, please know am thinking of you, je me souviens parfaitement de vous, votre gentillesse, reponds moi, si vous avez un idee de comment je peut vous aider, je pense a vous constamment depuis une semaine, and have been trying to write songs, get the message to the french public, ne croyez pas que nous sommes indifferent, seulement on sait pas comment venir a votre aide, avec mes amities a vous, votre femme, bless you, send messages to your friends, dites leurs que nous pensons a eux, avec toute nos coeurs. Jane Birkin
Photo : Tous droits réservés. e-mail envoyé les premiers jours du drame.

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Soutien de "Demain Nos Enfants" La promotion de l'éducation à vocation humanitaire dans le monde

L'éducation est une activité de long terme. Mais il y a des urgences incontournables.
Aider les enfants et leurs familles en Birmanie est de celles-là. C'est pourquoi "Demain Nos Enfants" est totalement mobilisé pour soutenir et amplifier vos actions et votre générosité.

Michel Augendre - Président
Site de l'Association www.demainnosenfants.com

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>> Très important - Message d'Hervé et de son équipe


Il ne s'agit pas de politique. Encore moins de polémique

par Stéphane Landowski, résident de Yangon. Chargé de mission à l'ambassade de Rangoun

La Birmanie traverse une crise humanitaire d'une ampleur dramatique.

Alors que des centaines de milliers de personnes attendent désespérément d'être secourues, il faut mettre de côté les discours politiciens, ne céder aucune place aux tentatives de récupérations de la catastrophe par les institutions officielles.

Il s'agit d'aider un peuple meurtri. Il s'agit de fournir rapidement une assistance massive à une région sinistrée. Il s'agit de défendre la vie.

La Birmanie n'est pas capable aujourd'hui de pourvoir elle-même à ses besoins. Elle a besoin de votre aide, de notre aide, de notre aide à tous.

La situation est urgente. C'est une course contre la montre. Il n'y a pas une minute à perdre. Il faut accéder aux populations coupées du monde, fournir en eau, en nourriture et en médicament des villages entiers. Il va falloir reconstruire des milliers de maisons, remonter des milliers de charpentes. Réconforter des milliers d'existence. Montrer aux birmans qu'ils ne sont pas seuls.

C'est en apportant chacun un peu, en solidarisant nos moyens et nos volontés que nous parviendrons à panser les plaies, à éviter « une catastrophe dans la catastrophe».

Une semaine après le passage du cyclone Nargiss, la Birmanie nécessite plus que jamais un soutien sincère et fort de notre part. Chaque jour, les bilans faisant état du nombre de morts et de sans-abris augmentent de façon exponentielle.

Le peu d'équipes humanitaires déjà sur place accomplissent un travail remarquable, dans l'urgence et le manque de moyens.

Aujourd'hui, la situation est grave. A nous de faire en sorte que le pire soit derrière nous. Que demain voit la crise s'éloigner.

Il ne s'agit pas de politique. Pas maintenant. Il s'agit de sauver des vies.

Seulement de sauver des vies. L'action d'Hervé et de son équipe que ne peut que bénéfique à leur échelle.


Notes aux lecteurs

  • Nouvelle rubrique "Sur le terrain" : résumé des actions principales en cours. Mercredi un camion part de Rangoon chargé d'aide... lire
  • Continuez de propager l'adresse du Blog ! Elus, chefs d'entreprises, médias, forums, signatures de mail, affichettes,... effet boule de neige.
  • Une équipe de francophones basés à Bangkok est structurée : cette organisation est la plaque logistique de l'opération. Collecte de biens en nature des expatriés de Bangkok, organisation de la logistique vers Hervé. Un médecin vient de nous rejoindre pour définir la liste des médicaments qu'il faut acheter en priorité. Arrivée d'un logisticien. Nous vous communiquerons tous les détails sur ce "relai de Bangkok" très prochainement.
En attendant, lire :
>> le communiqué de presse diffusé à Bangkok, Thaïlande (en anglais)
>> l'article sur
lepetitjournal.com sur l'organisation Paris / Bangkok / Rangoun
>> l'article sur l
e site du Guide du Routard routard.com

lundi 12 mai 2008

Deux Français rescapés du cyclone Nargis : récit

Thierry et Alain visitaient le Rocher d'Or, lieu de pèlerinage mythique situé dans le sud-est de la Birmanie, lorsque le cyclone Nargis c'est abattu sur eux, leur guide et leur chauffeur. Miraculeusement sortis indemnes du cyclone, c'est avec émotion et profonde compassion pour les victimes qu'ils nous livrent leur récit.






Les rescapés de Nargis


Nous avons un peu tardé à écrire ce message, mais nous sommes encore un peu sous le choc et les moments tragiques que nous avons vécu non loin de Rangoon au moment du passage du cyclone sont encore très présents et il est très difficile de s'exprimer sur le sujet.
Nous connaissons Hervé et toute son équipe depuis 2007, nous avons fait avec 5 amis un voyage inoubliable en octobre dernier dans «le plus beau pays du monde». Notre seul désir à Alain et moi était d'y retourner le plus vite possible afin d'explorer le sud de ce pays magique.

"Le cyclone progressait vers nous.
Il venait déjà de frapper le golfe et Rangoon,
et nous n’avions encore aucune idée de ce qui nous attendait…"
Nous étions donc avec Min (notre guide birman francophone de l'équipe Gulliver) , accompagné de Milsang (notre chauffeur) depuis le 30 avril à visiter le sud de la Birmanie. Nous sommes descendus jusqu'à Mawlamyaing, frontière de l'état Karen et allions de surprises en étonnements. Notre plaisir grandissait chaque jour tellement les lieux visités nous enchantaient. La météo n'était déjà pas avec nous mais nous avons très vite oublié cette pluie qui devenait incessante... La "tempête" annoncée ne devait durer que quelques jours et nous avions bon espoir que notre fin de séjour prévue à Ngwe Saung (en front de mer dans le golfe de l'Irrawady) dès le dimanche 4 mai pour 3 jours se termine sous le soleil....
"Notre chambre pourtant isolée était inondée, les portes intérieures de l’hôtel claquaient de toute part..."
Le vendredi 2 mai en milieu d'après midi, un des derniers sites que nous devions visiter avant notre retour à Rangoon était le fameux lieu de pèlerinage tant vénéré par les Birmans, Le Kyaik-Hti-Yo (Le rocher d'Or) situé au sommet d'une montagne. L'accès au site se fait en 2 étapes, une première de 45 minutes en camion (seuls ces engins peuvent franchir les 38 cols annoncés), et la seconde à pied (1 heure de montée environ).
Il va sans dire que la 2ème étape à pied a déjà été un vrai calvaire, la météo se faisant de plus en plus menaçante. Des trombes d'eau nous tombaient sur la tête rendant la montée et l'accès au site encore plus difficiles. Pas mécontents d'arriver à notre hôtel situé à 200 m du rocher, nous avons quand même bravé la pluie pour pouvoir apercevoir le rocher en espérant que la tempête cesserait pendant la nuit et que dès notre réveil prévu à 6h00 le lendemain matin, nous pourrions enfin profiter du site.

Mais la tempête a fait rage toute la nuit. Le cyclone progressait vers nous. Il venait déjà de frapper le golfe et Rangoon, et nous n’avions encore aucune idée de ce qui nous attendait… Le réveil à 6h00 du matin fut assez pénible. Notre chambre pourtant isolée était inondée, les portes intérieures de l’hôtel claquaient de toute part, les trappes se soulevaient, les murs menaçaient… Dehors, en plus de la pluie qui n’avait cessée, des violentes bourrasques de vent l’accompagnaient !
"Notre attente ne faisait que commencer
et très vite le toit de notre cabane qui abritait de plus en plus de monde,
menaçait à plusieurs reprises de s’effondrer…"
Nous avons donc pris notre courage à deux mains et sommes sortis de l’hôtel pour essayer de rejoindre la plate-forme des camions au plus vite pour essayer de rejoindre le village et rentrer sur Rangoon. La descente a été très difficile, la route glissante, nous marchions parfois dans des torrents de pluie, et le vent soufflait de plus en plus fort. Environ 1h00 plus tard nous avons rejoint la plate-forme des camions et sommes allés nous réfugier sous un abri de fortune avec les gens du coin (une cabane en bois avec un toit en tôle, où l’on peut normalement y boire un thé).

Min, notre guide est parti aux nouvelles pour savoir s’il était envisageable que nous puissions redescendre le plus rapidement possible avec le premier camion, mais déjà les autorités locales étaient informées qu’un arbre était tombé à travers la route et empêchait tout camion de circuler. Ils étaient partis constater les dégâts, et reviendraient nous donner des nouvelles… Notre attente ne faisait que commencer et très vite le toit de notre cabane qui abritait de plus en plus de monde, menaçait à plusieurs reprises de s’effondrer… Nous avons cru que tout allait nous tomber sur la tête…
"A aucun moment je n’ai eu le courage de regarder
par les vitres du camion pour voir ce qu’il se passait dehors (...).
Le cauchemar a duré presque 8h00"
C’est alors que les autorités locales ont décidé de protéger tout le monde en nous mettant à l’abri dans la seule petite construction en dur de la plate-forme. Ce bâtiment servait de salle d’attente pour les chauffeurs des camions et était doté de toilettes. C’est donc dans ce petit endroit que l’enfer a commencé pour nous, le cyclone commençait à faire rage autour de nous, dévastant les arbres et toutes les habitations les uns après les autres, tout cela pendant 8 heures environ (de 7h00 à 15h00 Toutes les familles locales, les autres touristes (un groupe de thaïlandais),et nous, étions réfugiés dans ce petit local, tous assis sur nos talons, dans des positions inconfortables, tous trempés et terrifiés par la tempête qui sévissait autour de nous… Nous ne prononcions pas encore le nom de « cyclone ».

Pour compléter ce tableau déjà terrible, mes maux de ventre ont repris de plus belle. Heureusement les toilettes étaient à proximité… Voyant que j’allais me soulager tous les ¼ heures, un des conducteurs de camion m’a permis de m’allonger quelques heures dans sa cabine adossé à notre abri… A aucun moment je n’ai eu le courage de regarder par les vitres du camion pour voir ce qu’il se passait dehors, les bruits de tôle, la pluie et le vent me figeaient. La terreur qu’on pouvait apercevoir dans les yeux de tous et qui régnait autour de nous était épouvantable. Le cauchemar a duré presque 8h00.

Le cyclone venait de s’éloigner peu à peu, mais la pluie et le vent régnaient encore sur la montagne. Il fallait maintenant songer à quitter cet endroit, 2 possibilités s’offraient à nous : remonter à l’hôtel pour y passer une seconde nuit, au risque qu’il n’existe plus, ou descendre au village à pied (4 heures de marche par beau temps) et rejoindre notre chauffeur qui devait être inquiet pour nous, tout comme nous l’étions pour lui.

"La montagne descendait avec nous de tous les côtés, des éboulements de terrain sur tous les flancs… Un paysage d’apocalypse tournoyait autour de nous…"

Notre guide, Min, nous a plutôt conseillé de rejoindre le village à pied et après l’accord des autorités sur place, nous avons pris la route accompagnés d’un vieux birmans qui nous ouvrirait la voie… Nous étions assez angoissés à l’idée de faire une si longue marche après cette terrible épreuve que nous venions de traverser, mais il nous restait probablement suffisamment de courage pour entamer notre descente (38 collines) et ne pas rester dans cet enfer…. En fait de quelques arbres tombés, il n’y avait plus de route devant nous, mais un enchevêtrement d’arbres, de terre, de boue, de roches qui descendaient dans des torrents de pluie… La route a été longue et difficile, les flancs de la montagne étaient tous les uns plus dévastés que les autres, plus ou presque plus un arbre debout, les seuls rescapés étaient sans cimes. La montagne descendait avec nous de tous les côtés, des éboulements de terrain sur tous les flancs…. Un paysage d’apocalypse tournoyait autour de nous…
A plusieurs reprises, nous avons dû escalader des arbres tombés au sol pour poursuivre notre chemin qui a duré plus de 5 heures… La nuit était déjà tombée, camouflant pour quelques heures le désastre alentour.

Nous sommes parvenus au village où Min a retrouvé notre chauffeur, qui déjà lui annonçait 1 mort. Sans tarder, nous avons essayé de reprendre la route (après avoir fait un passage à notre mini-bus à coups de hache et de scie) à la recherche d’un hôtel où Min souhaitait que l’on passe la nuit, mais le désastre avait frappé partout, impossible de dormir dans cet hôtel probablement ravagé par le cyclone lui aussi. Nous avons donc roulé jusqu’à l’Hôtel - Restaurant dans lequel nous avions déjeuner la veille à midi, et là nous avons été accueillis et avons pu dormir dans des bungalow construits en dur, visiblement quelque peu épargnés par la tempête… Epuisés par cette effroyable journée et la longue marche, nos corps se sont endormis sans attendre….
"...déjà nous commencions à comprendre l’ampleur de la catastrophe qui venait de se produire…"
Le lendemain au réveil, meurtris de quelques courbatures, nous n’avons pu que constater le paysage autour de nous, le parc de l’hôtel était dévasté lui aussi… Mais notre surprise ne faisait que commencer puisque sans attendre, nous avons repris la route, et déjà nous commencions à comprendre l’ampleur de la catastrophe qui venait de se produire… Nous avons mis toute la journée du dimanche pour rentrer à Rangoon en faisant une halte à Bago. Tout autour de nous était différent, le paysage de notre trajet aller ne ressemblait en rien au terrifiant désastre qui s’offrait à nous au fur et à mesure de notre progression. Des villages entiers au bord des routes, étaient effondrés, plus un arbre ou un poteau électrique ne tenaient debout, et empêchaient souvent notre avancée. C’était un paysage apocalyptique partout autour de nous.
"Rangoon avait perdu toute sa splendeur (...), l’ampleur des dégâts ne semblait pas mesurable…"
En fin de journée, Rangoon nous a laissé entrer dans ses entrailles déchiquetées, le mot est faible, la ville ne ressemblait plus à rien. Pas un bâtiment neuf n’avait été épargné, les plus anciens avaient souvent perdus leurs toits voire leurs derniers étages. Toutes les routes lorsqu’elles étaient praticables n’étaient qu’un enchevêtrement d’arbres, de tôles et de toutes sortes de matériaux venus de n’importe où.
Rangoon avait perdu toute sa splendeur, dénudée de tous ces arbres, dépourvue de ses toits.


Notre hôtel, près du lac avait beaucoup souffert, le dernier étage était effondré à plusieurs endroits, le magnifique parc autour du lac dans lequel il est situé était ravagé… L’ampleur des dégâts ne semblait pas mesurable… Tous nos souvenirs de ce magnifique endroit dans lequel nous avions séjourné à plusieurs reprises s’effondraient devant ce sinistre spectacle et nous n’avons pas pu retenir nos larmes très longtemps.
Le neveu de Hervé est venu prendre immédiatement de nos nouvelles le dimanche soir après notre arrivée, il venait d’apprendre par notre chauffeur et notre guide rentrés à l’agence que nous étions en bonne santé.

La ville était bien évidemment dépourvue d’eau et d’électricité, l’aéroport fermé. Pendant les 3 jours suivants, nous avons erré dans la ville à ne faire que contempler les dégâts terribles, à mesurer l’importance du sinistre.

A aucun moment, nous n’avons entendu un birman se plaindre ou se morfondre, la population semblait résignée et tous se mettaient au travail pour sauver ce qui pouvait encore l’être, et pour reconstruire. Et la machine militaire n’a pas tardée à se mettre en marche elle non plus : en 2 jours les routes principales de la ville avaient au moins retrouvé une voie sur deux. Les arbres et tous les débris encombraient désormais les trottoirs de la ville.
"Des kilomètres et des kilomètres de files de voitures dans toute la ville..."
Mais bientôt, les routes étaient de nouveau encombrées et cette fois par les voitures qui telles des guirlandes sans fin, faisaient la queue pour de l’essence. Des kilomètres et des kilomètres de files de voitures dans toute la ville. Les gens dormaient dans leur voiture la nuit pour avoir une chance de ne pas perdre sa place dans la file d’attente le lendemain. Les birmans en temps normal sont déjà rationnés et n’ont droit qu’à quelques galons d’essence par semaine. Mais cette fois l’approvisionnement des stations ne pouvant pas se faire, la situation devenait critique.

Nous assistions également à des dizaines de files d’attente à tous les points d’eau de la ville. Les arbres en tombant et en se déracinant avaient arraché toutes les canalisations de la ville, l’eau potable se faisait très rare et inquiétait la population meurtrie mais résignée.








Nous sommes allés bien entendu dès le lundi-après midi à l’Ambassade de France, où nous avons pu appeler Paris grâce à un téléphone satellitaire pour rassurer un ami à qui nous avons demandé de prévenir nos familles respectives et nos amis. Nous ne savions pas que déjà en France la plupart de nos amis proches nous recherchaient et avaient alertés toutes les autorités pour avoir de nos nouvelles. Le mardi, nous sommes allés chez Hervé, accueillis par sa femme et un autre ami français, à qui nous avons racontés notre périple… encore sous le coup de l’émotion ! Le mercredi, nous avons laissé Rangoon dans un bien triste état pour rejoindre Bangkok en Thaïlande où des amis nous attendaient…
Le cauchemar avait désormais un nom, « NARGIS ».

"Nous ne réalisons qu’aujourd’hui que nous sommes des rescapés de Nargis, tant d’autres n’ont pas eu cette chance..."
Nous voudrions remercier en particulier Min, notre guide préféré, qui a su dans toutes les circonstances, garder son calme et prendre les bonnes décisions, malgré ses angoisses et ses inquiétudes légitimes pour sa famille à Rangoon et ailleurs.





Un grand merci à Milsang, notre chauffeur qui a dû bravé des chemins difficiles pour nous ramener à Rangoon tout en gardant lui aussi son sang-froid et sa bonne humeur. Nous ne réalisons qu’aujourd’hui que nous sommes des rescapés de Nargis, tant d’autres n’ont pas eu cette chance.

Difficile d’imaginer ces centaines de milliers de morts et de disparus, ces millions de gens sans abri et sans nourriture…

Nous allons maintenant essayer d’aider Hervé et tout le tissu associatif qui s’est mobilisé autour de lui pour donner un peu d’espoir à quelques-uns... Une goutte d’eau dans un océan probablement… mais Hervé, tu peux compter désormais sur nous…

Hervé, nous restons convaincu que le pays où tu t’es installé avec ta famille est le plus beau pays du monde, et il doit le rester… Nous reviendrons bientôt, sois-en sûr !!


Thierry et Alain

(c) Photos : droits réservés.

Sur le terrain

Note de lecture pour la chronologie: la date du 12 mai ci-dessus est la date de création de la page, et non du contenu ci-après qui est plus récent. Merci de votre compréhension .

Suivi de l'aide aux victimes de Nargis - Petit Journal de bord : vous pourrez suivre ici les principales actions en cours
Note de lecture : la date du 12 mai est la date de création de la page, et non du contenu ci-après qui est plus récent. Merci de votre compréhension.
Rappel de notre organisation :
  • Paris : collecte des dons avec l'Association Isha Tanaka, blog, coordination
  • Bangkok : achat, collecte de biens en nature, stockage, logistique et acheminement vers la Birmanie, interface Rangoon.
  • Rangoon : distribution de l'aider vers le Delta, analyses des besoins, logistique, relai auprès de bénévoles birmans.
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21 mai

Bilan des actions menées grâce à vos dons et mise en place de la phase 2 de reconstruction en partenariat avec des équipes de bénévoles birmans et des structures professionnelles adaptées à la situation locale.


18 mai

Nous attendons un container par bateau. Nous achetons des vivres grâce à vos dons. Merci encore !
Nous continuons de distribuer l'aide via des bénévoles birmans. Eux seuls peuvent aller dans le Delta, la zone sinistrée.

En discussion avec des structures professionnelles pour pérenniser l'action de reconstruction, notre priorité maintenant. Plus de détails à venir sur les nouvelles phases à enclencher en début de semaine.


17 mai 2008
  • Rangoon
Deux semaines après la catastrophe, l'heure de la première urgence semble close dans la plupart des régions.

Nous sommes désormais passés à une deuxième phase de soutien aux sinistrés.

Il ne s'agit plus de mettre en place les réseaux pour construire les circuits d'urgence, mais de faire parvenir l'aide, massivement, régulièrement et de manière cohérente en fonction des évaluations qui ont pu être réalisées sur le terrain.

Pas moins de six expéditions, composées de un ou plusieurs véhicules, sont parties depuis le 6 mai.

Ce matin encore, un camion a été envoyé, chargé de :

- 40 sacs de sel
- 200 paquets de poix chiche
- 180 casseroles
- 170 litres d'eau
- plus de 500 rouleaux de fil de fer
- 180 pinces
- 180 couteaux

- 145 bâches en plastique de 1,80 m sur 6 m

- près de 300 briquets

Il faut souligner, une fois de plus, la participation des Birmans sans qui toute cette action serait impossible. Ce sont eux qui se rendent sur les lieux sinistrés, et eux qui nous donnent l'irrépressible envie de continuer dans cette voie.


16 mai 2008

  • Bangkok : notre premier chargement sur un cargo.
  • Rangoon: préparation d'un autre camion cette nuit et départ de l'équipe ce matin à 4 h00. Jours par jours les besoins changent et nous nous tournons en ce moment à la reconstruction rapide des maison, orphelinats et autres.

15 mai 2008
  • Rangoon - 4h00 du matin
Hervé et son équipe chargent les 3 camionnettes qui vont se rendrent pour les régions sinistrées.







13 mai 2008

  • Rangoon :
- Préparatifs pour départ de camionnettes vers le Delta, départ prévu à 4h du matin (voir photos ci-dessus)
- Un moine a préparé avec Thuzar, la femme d'Hervé, la liste des besoins concrets sur place. Ce moine sera du convoi.


12 mai 2008
  • Bangkok :
- Mise en place d'une équipe fixe avec des expatriés français de 20 personnes environ dont médecin et logisticien
- Montage de la structure logistique de Bangkok
- Collecte des 1ers besoins d'urgence dans la maison d'Olivier Gaiement (voir photo)

Dans ces 1er colis à destination d'Hervé :

. boissons

. bougies

. coton

. sac plastiques

. vêtements

. chaussures

. pates,...

- mailing à 3.000 personnes

- 2 lieux de stockage prêts à recevoir les aides

- Air Bagan : la compagnie aérienne nous met des m3 à disposition dans ses vols entre Bangkok et Rangoon

- Auchan Bangkok : expédition de colis de 1ères nécessités chez Olivier

  • Rangoon
- Réparation de bateaux (touchés par le cyclone) pour acheminer l'aide
- Préparation logistique pour l'accueil du premier envoi de Bangkok (photo ci-dessus)


14 mai 2008 - Notes aux voyageurs : ne pas venir sur place pour le moment

Vous êtes nombreux à proposer votre aide sur place à l'occasion d'un voyage dans la région. Merci pour votre proposition, mais elle serait vaine aujourd'hui. La zone du delta est interdite aux étrangers, sauf rare autorisation. L'urgence est de collecter des dons et des denrées, organiser la logistique, acheminer. Je m'y attèle depuis Rangoun.
Merci à vous de relayer le Blog et l'appel aux dons. A bientôt.


12 mai 2008

Une semaine après le passage dramatique du Typhon Nargis, l'aide internationale commence à arriver au compte goutte.

Cependant, malgré la qualité des équipes de secours déjà sur place, les difficultés pour acheminer l'aide jusqu'à ceux qui en ont besoin se fait douloureusement sentir.

En effet, l'état des communications rend laborieux le travail des hommes qui peinent à se rendre sur les lieux de la catastrophe.

Dans les zones accessibles aujourd'hui, le ravitaillement en nourriture semble se faire correctement.

La question sanitaire est maintenant au centre de nos préoccupations.

C'est maintenant le problème central.

Une semaine après les événements, certaines actions ont déjà pu être menées.

Notre priorité est d'acheminer à bien l'aide que vous nous permettez de nous procurer.

Voici les actions en cours :

  • achat du matériel nécessaire et construction de toilettes en zones d'urgence pour circonscrire les risques de maladies
  • achats de savons et de serviettes
  • achat de pastilles de chlore pour purifier l'eau
  • achats de milliers de long-jy (vêtement local) et de couvertures
  • achat de rouleaux de plastiques permettant de couvrir les habitations avant l'arrivée de la mousson
  • achats d'outils
  • achat de nourriture
  • achats de boites étanches

Un minibus, chargé hier à Rangoun, est déjà parti pour la zone du delta. Nous espérons à très court terme pouvoir affréter un transport par jour vers les populations sinistrées.

Notre bateau, miraculeusement échappé au sinistre, et après deux jours de réparation seulement, nous permettra de nous rendre dans la région du delta, près de Rangoun, pour des livraisons quotidiennes.

A moyen terme, nous projetons d'aider quelques villages dans les alentours de Rangoun. Il s'agit d'une démarche globale, intégrant les volontés locales, et permettant de réparer ou rebâtir intégralement les lieux sinistrés : reconstructions de maisons, forage de puits, travaux de canalisation.


10 mai 2008


Les premier camions partent avec difficultes depuis quelques jours mais partent et l'achat continue. Le stock aussi et le plus dur : trouver les camions.

Nous achetons en ce moment des milliers de Longyi ( tissus Birmans) , des toiles a fabrique avec le materiel , des outils pour reconstruire , des rouleaux de plastiques pour proteger de la pluies , je vous prepare une liste detailles sur place.




9 mai 2008

Bonjour a tous,
Merci a tous pour votre aide et vos soutiens moraux et financiers: c est immense.
L equipe parisienne du blog nous tient au courant de vos soutiens, ca nous aide beaucoup. Nous vous donnerons un etat de la collecte mardi dans la journee. Nous preparons aussi un blog en anglais pour la thailande qui est tres active.

Quelques mots rapides: mon action est rendue plus facile notamment grace a Zaw Win Thut, pop star. Il revient du delta et m' a montre des photos assez horribles, le gouvernement y va doucement. Son avantage : lui il peut acceder partout et donner en direct au gens dans les village a 3 heures de routes de Yangon .
Un camion repart demain , pour environ 50 personnes et cela tous les jours et cela va grossir suite aux donations a on peut atteindre 500 a 1000 personnes en 1 semaine. Il faut faire vitre car la meteo s annonce tres mauvaise pour faciliter le travail.... Zaw win thut est la cle pour moi importante pour donner en direct et tres vite...

Une de nos équipes se structure à Bangkok (English version)

NARGIS
EXPATS AND THAIS WANTING TO HELP DIRECTLY VICTIMS IN MYANMAR DISASTER


Bangkok, 12th May 2008

A group of Expatriates in Thailand are joining their hands and extending assistance to people in Myanmar after the Nargis cyclone that hit last week.

Olivier and Panida Gaiemet, Murielle Blanc, Malee Whitcraft and many more people in Bangkok are trying to bring assistance directly to Herve Flejo, a long time friend that is based in Myanmar since 15 years running a travel agency and has been using personal funds to go and assist families in crucial needs of everything since the cyclone hit Myanmar.

We have no doubt of his honesty and he has a team of 10 people that distribute almost daily food and clothing but he will be running out of funds very shortly due to the immense challenge ahead.

If you can donate in Bangkok / Thailand, what we urgently need are :

. Purification water tablets - HYDROCHLONOZONE 122 mg or equivalent
. Clothes
. Candles
. Plastic sheets
. Blankets
. Mosquito nets
. Water
. Cooking Oil
. Instant Noodles / Rice
. Medecines, Panadol, Betadyn and the likes
. Matches / Lighters

The people in Bangkok that are looking at assisting have knowledge of Myanmar and understand the difficulties ahead but have been in contact with key organizations to ensure that the aid will go directly to the people. This ad-hoc group in Bangkok on a daily basis will be updating and bring hopefully with more volunteer the set up of an association to assist at a larger scale when time permits.

A blog is already on line to assist Herve Flejo, it’s in French at the present and we are looking at creating a version in English as soon as we can. It’s a Charity Association that is raising funds in France to assist the homeless people in Myanmar

http://aidebirmanie.blogspot.com/

You can drop donations (8:00 am to 20:00pm, 7/7) at :

Olivier and Panida Gaiemet

City Plus ( house no C3 ) no 58/7

Sukhumvit 63, Ekamai Soi 10, Yeak 4

Prakanong - Wattana

Bangkok 10110 - Thailand
no shipment, goods are expected at this address ONLY

You can contact us at :

Panida hp : (66) 81 804 58 28 / Olivier hp : (66) 8 1 916 31 54 email : olivier@rmasia.net
Malee : (66) 81 854 15 96 email : Nargisdisasterrelief@gmail.com




THANK YOU

dimanche 11 mai 2008

Revue de presse / Press Release


samedi 10 mai 2008

Des nouvelles d'Hervé - en date du lundi 12 mai




Bonjour a tous,

Les premier camions partent avec difficultes depuis quelques jours mais partent et l'achat continue.

Le stock aussi et le plus dur trouver les camions.

Nous achetons en ce moment des milliers de Longyi ( tissus Birmans) , des toiles a fabrique avec le materiel , des outils pour reconstruire , des rouleaux de plastiques pour proteger de la pluies , je vous prepare une liste detailles sur place.

Hervé Flejo

Message du 9 mai 2008
Bonjour a tous,

Merci a tous pour votre aide et vos soutiens moraux et financiers: c est immense.
L equipe parisienne du blog nous tient au courant de vos soutiens, ca nous aide beaucoup. Nous vous donnerons un etat de la collecte mardi dans la journee. Nous preparons aussi un blog en anglais pour la thailande qui est tres active.

Quelques mots rapides: mon action est rendue plus facile notamment grace a Zaw Win Thut, pop star. Il revient du delta et m a montre des photos assez horribles, le gouvernement y va doucement. Son avantage : lui il peut acceder partout et donner en direct au gens dans les village a 3 heures de routes de Yangon .
Un camion repart demain , pour environ 50 personnes et cela tous les jours et cela va grossir suite aux donnations a on peut atteindre 500 a 1000 personnes en 1 semaine. Il faut faire vitre car la meteo s annonce tres mauvaise pour faciliter le travail.... Zaw win thut est la cle pour moi importante pour donner en direct et tres vite...

A bientot
Herve Flejo

Témoignages

Note sur la chronologie des textes : la date affichée correspond à la date de publication du 1er message. Les autres messages sont publiés au fil de l'eau dans ce même message.

Jil Caplan - Artiste - Paris

Bonjour,

Nous avons connu Hervé en 2006 lors de concerts organisées par Stéphane Dovert.
Nous avons passés 15 jours inoubliables, et Hervé fut le meilleur des guides.
Nous sommes très choqués et touchés par ce qui est arrivés.


J'aimerai rejoindre la liste des signataires et nous allons envoyer un peu d'argent à son association.
Nos meilleures pensées, même si nous sommes loin.

Merci
Jil Caplan

PS : je viens de publier ça sur mon blog: http://toutecrue.blogspot.com/
C'est peut -être une goutte d'eau mais c'est toujours ça...
Amitiés

Jil


Témoignage de soutien de Jean Hourcade, ancien directeur de l'Alliance Française de Rangoun


Je connais Hervé Fléjo depuis huit ans. C'est un excellent professionnel (agence de tourisme sur place) qui connaît le pays sur le bout du doigt, l'anime aussi culturellement (groupes de musique) et l'aime profondémént (il est marié à une Birmane). Il travaille dans l'urgence en ce moment avec Zaw Win Htut (le roi du rock birman) qui a tout laissé tomber pour aller dans les zones sinistrées, ce que les humanitaires n'ont pas le droit de faire. Il faut les aider par tous les moyens. Ce sont des gens dévoués, honnêtes, efficaces et compétents. L'aide qu'on lui enverra ira au bon endroit, malgré les bâtons dans les roues.


Jean Hourcade, ancien directeur de l'Alliance Française de Rangoun


Michelle Georget - Pigiste pour le Guide du routard - Paris

Bonjour,

J’ai connu Hervé à l’occasion d’une mission que j’effectuais en Birmanie pour le Guide du Routard. Depuis cette première visite, je me suis rendu plusieurs fois en Birmanie à titre privé ou professionnel. À chaque fois, j’ai pu constater l’intégrité d’Hervé, son éthique, sa générosité et la sincérité de sa démarche. Je l’ai vu agir, je l’ai entendu parler, je connais ses convictions et son énergie. Devenir l’amie d’Hervé, de sa femme birmane Thuzar, de son équipe, de sa famille ne fut pas difficile! Aussi, sa demande d’aide a apporté une réponse à mon désir de faire quelque chose face à cette nouvelle tragédie qui touche le pays, et je l’en remercie. Pour moi, il ne fait aucun doute que cette demande est justifiée et qu’il en fera bon usage. C’est une aide directe, une occasion de nous inscrire dans une action de confiance dont je ne doute pas de l’efficacité.

Plus que jamais, les Birmans ont besoin de nous…vite, maintenant.

Merci à tous.

Michelle Georget

Pigiste pour le Guide du routard.


Georges GARRO - Tour Operator
Bonjour,

Je connais Hervé depuis plus de 4 ans. Notre amitié est née de la collaboration professionnelle, grâce à laquelle j’ai pu connaître son grand cœur, son honnêteté et son amour pour le peuple birman.

Je garantis de son sérieux et du bon usage qu’il saura faire des fonds reçus.

Soutenons-le, c’est vraiment une occasion unique pour apporter une aide directe à des gens qui souffrent, qui ont tout perdu, pour qui chaque centime compte vraiment et peut faire la différence. Offrons une journée de survie et l’espérance d’un futur à des gens qui n’avaient presque rien, et l’ont perdu. Pour qu’un jour ils puissent à nouveau sourire.

Georges GARRO

INTO ASIA Tour Operator



Soutien de Frédéric Amat - Directeur de Rédaction - Cambodge Soir Hebdo (Cambodge)

Un jour, un énorme incendie se déclare dans une forêt. Tous les animaux se réfugient sur une colline non loin et tous regardent leurs arbres partir en fumée. C'est alors qu'un Colibri, le plus petit des oiseaux, se précipite au ruisseau tout proche, prend de l'eau dans son minuscule bec et se rend au-dessus des flammes. Il effectue ainsi le trajet plusieurs fois entre le cours d'eau et le feu. Le lion s'approche de lui et lui dit : ce que tu fais ne sert à rien.
Le minuscule oiseau se tourne alors vers le lion et lui répond : peut-être, mais je fais ce que je peux, avec mes moyens...

Directeur de la rédaction de Cambodge Soir Hebdo, le journal francophone du Cambodge, je tiens à soutenir ici l'action d'Hervé et de ses amis birmans.
Vous le voyez et l'entendez chaque jour dans les reportages diffusés dans les médias, la Birmanie a besoin d'aide!
Une aide immédiate. Une aide d'urgence. Une aide directe. C'est maintenant qu'il faut agir.
Je n'ai pas pour principe de soutenir les actions humanitaires officielles. Vivant depuis de longues années au Cambodge, j'ai trop souvent été le témoin des aberrations, des dérapages et surtout du gaspillage inhérent au système humanitaire professionnel.

Il s'agit là de tout autre chose. Il s'agit d'une entreprise humaine individuelle basée sur un contrat de confiance. Et je peux vous dire ici qu'Hervé est un homme de confiance.

"Pourquoi as-tu appelé ta fille Tanaka?", ais-je un jour demandé à Hervé. "Parce qu'elle nous rend la vie plus belle", m'a-t-il répondu.
Il se bat aujourd'hui pour que ce pays retrouve ses couleurs.
Nous pouvons l'aider.
Vous le pouvez aussi.

Bon courage

Frederic Amat
Directeur de Rédaction
Cambodge Soir Hebdo


PS:
Nous sommes en train de mettre un lien sur notre site de cambodgesoir.info pour envoyer nos lecteurs sur votre blog.


Appel aux dons via notre Blog depuis Bangkok (Thaïlande)

Un relai de Gavroche-Thaïlande.com

Directeur du Magazine Francophone basé à Bangkok (Thaïlande) et ami personnel d'Hervé Fléjo, je tiens à témoigner de la sincérité de l'action mise en place par Hervé et son équipe sur place pour tenter de venir en aide à une population désespérée. Nous relayons ce blog en espérant que cet appel d'urgence sera entendu par tous nos lecteurs.

Je viens aussi apporter ma garantie qu'Hervé sera utiliser de la façon la plus efficace et la plus honnête possible les dons qui lui seront transmis.

A Bangkok, le 9 mai 2008
Philippe Plénacoste

Karin and Gerard SCHUT, Pays-Bas

Dear Thuzar and Herve,

Last Christmas we visited Myanmar. You organised a marvelous trip for us. We still cherish our memories of that journey. Right now we are shocked by the news about last week's cyclone and the devastating consequences for the country and its people. We hope you and your staff are all well.
Through various channels we have tried to find a way to be able to offer help. We have considered the Red Cross, MSF etc, but know that at present these organisations are not allowed in the country or only on a very limited basis.
Do you know of any relief organisations inside Myanmar that we could sponsor where you know that our help will be put to maximum good use? Or perhaps you have other suggestions on how we may be able to help.
We hope this email reaches you and you will be able to respond to us.
Kind regards,

Karin and Gerard Schut
The Hague,
the Netherlands

Soutien de la famille Gaiemet (Bangkok)

Bonjour

Nous connaissons Herve et sa famille depuis plus de 10 ans.

Olivier, Panida, Alexandre, Gilles et Monique Gaiemet y avons laisse une partie de notre coeur dans ce pays aux gens si attachant. 5 annees a Yangon, pays incontournable !!!

L’immense tristesse que nous avons eprouve lors du Tsunami, aujourd’hui avec Le cyclone Narguis c’est transforme en colere . Actuellement , Ce peuple n’est plus demuni mais en danger de mort si personne ne reagit.

Aussi, le seul moyen d’arriver a les aider rapidement se traduit par l’aide de la communaute birmane valide, qui va se charger elle-même de sauver ses compatriotes… mais il faut des moyens !!!

Pour cela nous avons un soutien de poids et surtout d’honnetete qui vit depuis des annees dans le pays, Herve Flejo avec son epouse Thuzar et sa petite Yeon ainsi que toute l’equipe, Franck, Zazar, Thuya, etc.. formant une equipe soudee. Ils connaissent bien le pays avec des antennes qui pourront les aider.

Faites passer le message au sein de vos amis et connaissances.

Olivier, Panida, Alexandre, Gilles et Monique Gaiemet


Christophe Bidot (France)

J’ai rencontré Hervé et son épouse il y a quelques années lors du tournage d’un film sur le rubis de Birmanie. Nous avions réalisé ce film entre autre dans la région de Mogok qui à l’époque était très difficile d’accès.
Hervé s’était alors occupé de l’organisation de ce tournage avec une efficacité et une délicatesse toute remarquable,

Depuis, même si je n’ai pas eu l’occasion de retourner dans ce pays nous sommes restés en contact via des amis commun, je pense notamment à Catherine Vaton et Michèle Georget.

Je le remercie encore pour ses qualités humaines et son intégrité. Et lui apporte tout mon soutien .

Christophe Bidot



Soutien d'Italie

I do not know Mr. Hervè personally, so I cannot provide a reference.
I just feel like I can trust him. I "know" him because I was often visiting his Website (Gulliver travel) since I was planning a trip to Myanmar for the coming December - I even still had not contacted him.
I am not casting doubt on him - simply, I do not know him. I believe the money collected with your help will more likely reach the people than the money collected through international organizations - yesterday the evening news reported that the Myanmar Government has seized the goods coming from abroad. I can't believe this.

I was pleased to hear that you have received many e-mails.

Thank you again for what you are doing,
best regards from sunny Italy,

Beatrice
Rachel Beatrice. Italy


Témoignage de Hong Kong

Bonjour, je suis tres touche par les evenements en Birmanie. Je m'y suis rendu fin 2006 avec mon epouse grace aux tres bons services de Herve et Gulliver.
Merci de m'inscrire sur le blog; nous allons egalement faire un virement.
Y a t-il possibilite de se rendre sur place en touriste afin d'aider Herve ou d'autres personnes en direct ? Nous y pensons....
Merci
Mickael et Charlotte (HK)

Les amis de mes amis... Polynésie

Marie et Jean-Christophe Emeri
Photographe et Aiguilleur du ciel nouveaux amis de Polynésie d'Hélène et Stéphane eux même amis d'Hervé
Les petits cours d'eau faisant les grandes rivières ... On ne peut qu'encourager les initiatives individuelles !


Témoignage de Suisse
Bonsoir Murielle,

Je vous écris pour que vous signaliez tout mon soutien à Hervé et à sa famille. Je ne le connais que par les emails que j'avais échangé avec lui l'année dernière lorsque je voulais me rendre en Birmanie, voyage que j'avais décidé d'annuler suite à le révolution safran. Ma première pensée dimanche matin en entendant les nouvelles a été pour lui.

Encore un fois bravo pour votre action.

Meilleures salutations, VB


Soutien de Martine AWAD (Abu Dhabi)



Abu Dhabi 9 mai 2008
-

Bonsoir,
Nous sommes un groupe de femmes de différentes nationalités vivant a Abu Dhabi et nous avons rencontré Hervé lors d'un voyage en Birmanie effectué en fevrier 2005.
Nous avons passé peu de temps hélas dans ce pays , mais nous avons eu un vrai coup de cœur pour la population, leur gentillesse , leurs sourires malgré leurs difficultés . Le pays est absolument magnifique les différents guides que nous avons eu nous ont fait toucher du doigt et du cœur l'âme de ce pays et cela reste encore notre plus beau voyage...Hervé Flejo à été d'une gentillesse extrème et cela a contribué à faire de ce voyage un merveilleux souvenir...Et si je peux aider un tant soit peu à soulager un peu ces pauvres gens je suis sure que l'argent envoyé sera utilisé à bon escient...Merci à vous tous

Martine AWAD


Soutien de Ludovic Saliot (France)

Bonjour,

Ma première rencontre avec Hervé était il y a 4 ans déjà, lors d'un voyage organisé par son agence. J'avais aprécié son acceuil et son professionalisme. Depuis nous nous sommes rencontrés tous les ans à Yangoon, lors de voyage toujours organisé par lui et son équipe, car nous sommes littéralement tombés amoureux de ce pays et de sa population. Je confirme l'engagement d'Hervé pour son pays d'adoption et suis certain qu'il fera tout son possible avec ses moyens humains et matériels pour aider au maximum dans cette catastrophe. Etant donné l'actualité concernant la junte et l'aide internationale, la catastrophe humanitaire qui est en train de se dérouler semble inévitable et révoltante, mais l'aide qu'Hervé mets en place devrait sauver plusieurs centaines de vies. Alors aidons le comme on le peut. Les petits ruisseaux font des grosses rivières....
Ludovic SALIOT
A Chiang Mai dès la semaine prochaine


Soutien de Martine Pitté, pianiste (France)


Bonjour,
un grand merci et bravo pour l'initiative;
je viens de faire un virement.

Martine Pitté
Pianiste, j'ai connu Hervé au cours de mes séjours d'étude du piano birman.


Soutien de Corinne Blanchon (Los Angeles - USA)

Bonjour,

Je suis comme tout le monde boulversee par ce que le peuple Birman est entrain de vivre.
Je suis tombee amoureuse de la Birmanie il y a 10 ans et surtout de son peuple qui est la gentillesse meme. J'ai eu la grande chance de connaitre Herve Flejo a Paris qui m'a heberge lors de mon sejour birman. Je ne suis pas etonnee de l'energie , la sincerite, du devouement et de l'implication sans condition qu'Herve montre dans cette tragedie. Il a du se faire violence pour nous demander a tous de l'aider aujourd'hui car c'est quelqu'un qui ne la ramene pas comme on dit mais qui est au contraire discret et humble.
Tout ca pour vous dire que si il y a une personne en qui vous pouvez faire confiance les yeux fermes, c'est lui et Thuzar sa precieuse et adorable femme birmane.
Je suis au contraire rassuree qu'il ait mis en place ce systeme car il est evident sans l'ombre d'un doute que vos dons arriveront a bon port.......................

Continuons cette chaine d'entraide et repandons la le plus possible.

Bien a vous Tous

Corinne Blanchon (Los Angeles-USA)



Bonjour,

J'atteste, moi aussi, du serieux de l'initiative d'Herve. J'ai non seulement voyage avec ses services, mais j'ai vecu presque 4 ans a Rangoon et Herve est devenu un ami tres proche. Proche, comme il l'a ete de mes parents, eux aussi a Rangoon pendant presque dix ans.
Herve est quelqu'un de serieux qui, malgre sa passion pour le Myanmar, n'est pas un idealiste. S'il se fait violence pour organiser cette aide, cela ne peut etre que prace que la situation est reellement desesperee.

Faites passer le message au sein de vos amis et connaissances.

Patrick O. Courtois
Shanghai, Chine

Témoignage d'expatriés - Madras (Inde)

Bonjour,

Nous sommes une famille francaise qui vit en Inde, a Chennai (Madras), en bas du golfe du Bengale.
Le cyclone Nargis a failli venir sur Chennai, nous avons eu une alerte, mais il a bifurque pour devaster le sud de la Birmanie.
Vivant ici, nous imaginons sans peine quels degats il aurait pu faire sur les habitations precaires. Et comme d'habitude, les plus pauvres auraient perdus le peu qu'ils ont.
Nous avons eu la grande chance de visiter la Birmanie il y a tout juste un an avec nos enfants. C'est un pays absolument magnifique, un des plus beau que nous ayons visite en Asie.
Les gens sont d'une extreme gentilesse et souriants malgre leurs conditions de vie precaires et l'acharnement que met la junte militaire a empeche le developpement du pays.
Toutes ces raisons font que nous sommes particulierement touches par ce desastre qui ne fait qu'empirer chaque jour. Nous avions rencontre Herve a Rangoon, et nous avions apprecie son approche humaniste.
A l'annonce du cyclone, je suis rentree en contact avec lui pour savoir comment aider. Il m'a communique aujourd'hui vos coordonnees et je suis contente de pouvoir apporter un peu d'aide, meme derisoire par son entremise, dont je suis certaine qu'elle sera honnete et aussi efficace que possible.
Alors que les organisations humanitaires ne peuvent pas rentrer dans le pays, il y est deja, et encore une fois, grace a notre experience indienne, nous savons que les gens les plus efficaces sont sur place, en dehors des grosses structures.
Je crois que c'est une maniere efficace et sure d'aider les Birmans que d'apporter votre aide a cette association.

Sabine et Patrick Veron

Témoignage d'une citoyenne allemande vivant à Bangkok (Thaïlande)

je voulait ecrire que J’était client de Hervé il y a 2 ans et je l’ai rencotré ainsi que son epouse. Meme si je le connait seulement comme client, je suis sure que c’est une personne de confience qui essai de aider comme il peut ! en tout cas moi je lui fait confience. Au moins Hervé est SUR place

Je vais envoyer le blog aussi a mes amis en Allemagne avec une traduction, j’espere que eux aussi vont faire confience ?!

Amicalement Isabel de Lestrange



Giselle et Michel Teuler - Casablanca - Maroc

Du Maroc où nous résidons, dès les nouvelles du cyclone, je suis allée voir sur le site pro de Hervé Fléjo ( Gulliver-myanmar ) s'il donnait des infos locales.
C'était le cas, il nous tenait tous au courant, tout en découvrant au jour le jour le désastre. Je lui ai vite écrit en demandant comment aider.
Nous avons fait grâce à lui et son équipe un fabuleux et inoubliable voyage en Birmanie il y a un peu plus d'un an. Pour l'avoir rencontré, et depuis gardé le contact, nous savons que cet homme amoureux de son pays adoptif, et de plus celui de sa femme, est un homme sensible, généreux et dévoué, soucieux des gens qui l'entourent.
Nous lui adressons avec joie notre contribution, il ne fait nul doute que c'est le meilleur moyen à nos yeux, puisqu'il est sur place, d'intervenir concrètement rapidement étant donné la lenteur du gouvernement en place à laisser entrer l'aide internationale...
Je relaie l'info à nos contacts, ils savent déjà à travers nous que le peuple birman est un des plus souriants de la terre, malgré une vie déjà bien difficile...
Mobilisons nous pour les aider RAPIDEMENT via Hervé.
Merci Hervé, merci pour tout ce qu'il fera car c'est un vrai boulot que de se consacrer à aider des gens dans un tel dénuement.

Giselle et Michel Teuler Photographe / Casablanca

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Yvan et Laure Panchard - Suisse

Bonjour,

J'ai eu le plaisir de connaître Hervé et Thuzar son épouse lors de mon voyage en Birmanie avec ma fille en 2004.
La gentillesse de Thuzar ( elle est birmane ) et la sincérité, l'intégrité et le respect d'Hervé envers son personnel et les birmans en général sont pour moi une preuve de sa très grande correction.
Afin d'aider Hervé, j'ai lancé plusieurs messages en suisse afin que le plus de monde possible prenne part à cette aide pour nos amis birmans ( un peuple fantastique de gentillesse ). Je suis persuadé que chaque centime qui sera versé sera utilisé à bon escient afin que les sourirs remplacent peu à peu la peur.

Merci à tous.

Yvan et Laure Panchard

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Serge Gançarski et Nelly Chastagnol - Bangkok

Bonjour à tous,
Un petit mot pour dire que nous habitons Bangkok, et que nous avons rencontré Hervé le mois dernier à Rangoon.
Il nous avait organisé un périple de 15 jours en Birmanie, périple qui restera inoubliable à plus d'un titre.
Nous lui faisons entièrement confiance, et nous avons envoyé de l'argent à son association.
Nous avons également diffusé l'adresse de son Blog.
Nous sommes très touchés par ce nouveau malheur qui s'abat sur ce peuple merveilleux, et nous souhaitons beaucoup de
courage à toute l'équipe.
Amitiés
Serge Gançarski
Nelly Chastagnol

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Thierry Colin - Paris

J'ai rencontré Hervé et sa famille il y a quelques années lors d'un reportage en Birmanie. Homme de coeur et de conviction, généreux et vertueux,
son attachement à ce pays n'a d'égale que la lumineuse complicité de ses habitants.
L'impitoyable succession de drames et d'épreuves que subit le peuple birman depuis quelques mois, nous responsabilise quant à notre soutien inconditionnel
à Hervé dans sa courageuse initiative.
La route sera longue avant d'entrevoir un peu de lumière, mais saches cher Hervé que tu n'es pas seul.
Bien à toi

Thierry

Thierry Colin - photographe-auteur - Paris

www.thierrycolin.com


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Corinne Bastid - France

J’ai organisé avec Hervé mon voyage en Birmanie de Février 2007 (sur recommandation de la famille de l’ambassadeur de France de l’époque à Rangoon).

J’ai pu apprécié à la fois dans nos échanges de mails et sur place lorsque l’on s’est vu les qualités éthiques et l’engagement sincère d’Hervé et son épouse , ils nous ont aider à mieux comprendre certaines pratiques traditionnelles, à prendre le temps, à accepter les impondérables à sentir un peu de ce pays au combien attachant.

Bref avec Hervé et son équipe nous avons été conquises par le pays et ses habitants tout en prenant conscience de leurs difficultés .

Je sais que son implication pragmatique aidera les habitants qui en ont le plus besoin et je soutiens son action .

Amicalement

Corinne

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Jean-François GILLOT, Limoges - France

Bonjour,

Je suis effondré par les nouvelles qui nous parviennent.

Il faut absolument soutenir l’action d’Hervé Fléjo face à cette catastrophe.

J’étais en Birmanie en février 2007 pour un mois en solo, organisé par Gulliver Travels avec beaucoup d'attentions. Un voyage inoubliable vu de l’intérieur de ce pays qui me fascine depuis un premier séjour il y a vingt ans.

Quand on a pris le temps de déambuler, de croiser le sourire des Birmans, de s’arrêter pour échanger, on ne peut que se sentir atteint par ce qui arrive.

Je n’ai pas eu l’occasion de rencontrer Hervé Fléjo, mais ce que j’ai pu comprendre sur place de son engagement, de l’éthique qu’il défend, de la qualité de son réseau, trouve écho dans tous les témoignages du blog.

Rendons nous bien compte que dans cette situation connue, seules des initiatives individuelles pourront sauver des vies.

Je vous envoie un virement au plus vite.

Grand merci à vous de faire le lien,

Jean-François GILLOT


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Régis Taras - Montaigu, France


Bonjour,
Je viens d'effectuer un don de xxx € par virement sur votre compte CIC Paris pour soutenir l'action d'Hervé Flejo en faveur de la population Birmane.
Ayant voyagé par 2 fois, fin 2006 et début 2008, en Birmanie par son agence et ayant gardé un souvenir inoubliable du pays et de sa population qui est d'une extrême gentillesse, je ne peux que participer modestement à son action, en lui envoyant ce don.
Hervé et son équipe étant sur place et en contact direct avec la population, je suis sûr qu'il est la personne la plus apte pour donner directement aux personnes qui en ont vraiment besoin, sans passer par des intermédiaires ou autres organismes qui se serviront au passage.
Toutes mes amitiés à Franck et à Hervé.

Régis Taras - Montaigu

Emmanuelle Metcalfe
Amie d'Hervé et Thuzar, Psychologue spécialisée dans l'expatriation

Je suis une amie d'Hervé et Thuzar et j'ai vécu avec Byrne, Zacharie et Baptiste à Rangoon de 1998 à 2001, période pendant laquelle nous sommes devenus des amis intimes. Je viens aujourd'hui témoigner sur le blog du soutien continu que je veux apporter à tous vos efforts pour aider les Birmans à votre échelle. Il semble d'après les informations d'Hervé que vous avez mis en place des moyens solides avec le réseau des amis. J'en profite pour dire bonjour à la famille Gaiemet au passage!

Bon courage pour tout ce que vous faîtes - Nous sommes de tout coeur avec vous et avec ce pays que nous aimons tant et avec lequel nous avons des liens forts - très forts.

Emmanuelle, Zacharie et Baptiste

Emmanuelle Niollet-Metcalfe
Psychologue clinicienne & Thérapeute


Karin and Gerard Schut - The Hague, the Netherlands

Dear Thuzar and Herve,
Last Christmas we visited Myanmar. You organised a marvelous trip for us. We still cherish our memories of that journey. Right now we are shocked by the news about last week's cyclone and the devastating consequences for the country and its people. We hope you and your staff are all well.
We hope this email reaches you and you will be able to respond to us.
Kind regards,
Karin and Gerard Schut
The Hague,
the Netherlands