lundi 1 décembre 2008

Inauguration de la 2ème école dans le Delta !

Chers donateurs, Yes we can, Yes we did !

Nous sommes particulièrement heureux de vous donner de bonnes nouvelles de Birmanie et de notre association : une deuxième école a été inaugurée ce 29 novembre 2008 dans le village de Thabyugone dans le Delta.


Cette école qui accueille 220 écoliers a été entièrement construite de toute pièce grâce à notre formidable réseau sur place : les plans ont été établis avec le chef du village, les institutrices, un architecte et Thuzar, la femme d'Hervé Fléjo nos 2 "piliers" locaux ;-)

Cette seconde école arrive 2 mois après l'inauguration de la 1ère : une grande bâtisse municipale qui avait été totalement dévastée par le cyclone et que nous avons restaurée en priorité pour abriter les élèves et les villageois pendant la construction de l'école définitive.

Vous trouverez ci-dessous les photos de l'inauguration et de la construction. Corinne Kortchinsky, présidente de l'association Isha Tanaka, s'est rendue sur place en octobre dernier et a pu poser la 1ère pierre de l'école ! Corinne a pu constater la ferveur dans laquelle notre plan de reconstruction se poursuit admirablement dans le Delta, bravo aux bénévoles sur place, merci à tous à travers la France et le monde ;-)

D'autres membres de notre association se rendront à titre personnel dans le Delta début 2009 et vous rendront compte des suites de notre action sur le Blog.

A très bientôt !

Revoir message sur le plan de reconstruction.

>> Inauguration 29 novembre 2008



>> Construction octobre - novembre 2008


(c) DR


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ISHA TANAKA ASSOCIATION & DEMAIN NOS ENFANTS
Corinne Kortchinsky et Michel Augendre
ont le plaisir de vous inviter à l’expo-vente de photographies

"Birmanie Bolivie ici et ailleurs…"
Et artisanat - idées cadeaux pour Noël


Samedi 6 et dimanche 7 décembre de 14 à 20 heures

67 rue du Général Leclerc – 92270 Bois Colombes

ckorinka@aol.com – 06.10.90.23.02

Isha Tanaka et Demain Nos Enfants s’associent et vous convient à ce week-end de rencontres afin de vous remercier de votre aide et soutien dans nos associations respectives et ainsi vous expliquer de vive voix nos nouveaux projets.

Les points forts de l’année 2008 Le cyclone Nargis en Birmanie en mai – aide aux rescapés – reconstruction d’écoles … L’aide à Voix libres en Bolivie – une histoire de résiliences – les enfants des mines, des rues …

La vente de nos photos et de l’artisanat nous permet de venir en aide aux plus démunis. C’est par l’éducation scolaire et en subvenant aux besoins essentiels, que nous espérons leur donner une chance de vivre dignement et éviter drogue, prostitution et mendicité.

Au plaisir de vous rencontrer

Corinne et Michel.

dimanche 21 septembre 2008

Inauguration de l'école de Payagyi Gone !

Après un été très actif sur le terrain, nous sommes particulièrement heureux (et fiers !) de vous annoncer l'inauguration de l'école de Payagyi Gone !
L'ancienne salle polyvalente ravagée par le cyclone a été reconstruite pour accueillir dans un premier temps villageois et écoliers.

Grâce à vos dons et à l'extraordinaire chaine de solidarité qui s'est montée autour de l'action d'Hervé Fléjo et son équipe sur place, 160 enfants des villages alentours vont pouvoir retrouver les bancs de l'école.

Bien plus qu'une rentrée scolaire prochaine, il s'agit d'un retour progressif à une vie "normale" pour eux et leurs familles.

Cet évènement marque un nouveau chapitre dans le programme de reconstruction que nous avons entamé avec votre soutien dans les villages de Bayagyi Gone et de Tamatakaw.

Photo : (c) DR - Ecole du village de Payagyi Gone - Les lettres de notre association "Isha Tanakha" peintes sur sur la porte de l'entrée de l'école.














(c) Le bâtiment après le passage du cyclone Nargis - Mai 2008






Le Delta panse ses plaies et veut se redresser
, nous allons poursuivre notre soutien à d'autres villages afin d'aider les enfants à reprendre le chemin du savoir, donc celui de leur avenir.

Hervé Fléjo, qui rappelons-le pilote sur place avec son équipe le programme de reconstruction lancé par notre association après le passage du cyclone Nargis en mai dernier, nous envoi ce billet de son journal de bord - retour sur une chronique d'une reconstruction annoncée :

"Enfin, nous avons eu la licence pour l'école ! Nous nous sommes déplacés dans la zone du Delta. J'ai pu pour ma part (résident non birman) obtenir une permission de visite dans le delta, en 10 jours.
J'étais accompagné de mon équipe et de nos amis moines qui nous ont fortement aidés dans cette démarche.

Nous avons effectué le trajet au départ de Yangon avec un départ à 5h du matin. 3h30 de route. Nous attendait sur place le "ono ko soue" local préparé par la famille des moines. A notre disposition les bateaux qui appartiennent aussi aux moines (décidément) et 1h10 exactement de bateau sous la pluie pour enfin parvenir au village.

Arrivée au village et une surprise : enregistrement des documents de l'école avec la présence de l'officiel de la région, ce qui n'était pas au programme... et sans intérêt pour moi. Notons simplement que ma présence a été acceptée sur place : il y a du progrès dans la reconnaissance d'un couple mixte donateur (ma femme Thuzar est birmane). Cette "avancée" nous permet de reconstruire une autre école plus loin encore sans aucune interférence avec le gouvernement. Le projet est accepté et nous commençons dès le mois prochain.


L'inauguration avec les villageois a été très émouvante et nous a permis de mieux cibler encore notre aide à venir.
- 10h00 : cérémonie religieuse
- Donation de cahiers, des sacs et de stylos à tous les élèves. Cérémonie toujours émouvante et joyeuse
- Coupure du ruban de l'école par ma fille Yeon Tanakha puis déjeuner organisé pour tout le village, plus de 500 personnes !











Partager ces moments forts et positifs avec les villageois nous a permis de préciser encore les besoins futurs dans cette région et les villages alentours. Selon eux la récolte de riz sera abondante, le travail a sérieusement repris, les plaies sont pansées et ils souhaitent les oublier.
Un villageois m'a même dit : "nous étions pauvres avant, nous le sommes un peu moins maintenant"...
Leur demande actuelle est très concrète : des engrais pour la culture et une mini clinique.

Pour la clinique on s'y met... Nous vous tiendrons informés.

Nous continuons bien entendu la fabrication de bateaux de pêcheur et maintenons la distribution dans les villages. L'activité de la pêche est vitale pour cette région maritime.


Pour conclure sur cette action : sans l'aide des bénévoles birmans, rien n'aurait été possible. Mon beau-frère nous a beaucoup aidé, les moines aussi, Thuya qui n'est pas a sa première ouvre de charité, mais aussi toute l'équipe Gulliver (l'agence de voyage que je dirige à Rangoon) qui ont régulièrement fait le déplacement et travaille durement aux divers projets. Et puis surtout ma femme sans qui rien n'aurait pu être fait et dont je suis extrêmement fier !
Merci évidemment à vous les donateurs, bien sur !

Le travail continue et ici tous le monde est bien d'accord pour enfin tourner la page de Nargis -
tout le monde sur place veut avancer et surtout couper court à cette morosité qui plombe encore plus le pays depuis septembre dernier...
Merci de votre attention... A très bientôt !
Hervé Fléjo et son équipe.

(revoir message sur la phase de reconstruction).

lundi 1 septembre 2008

Des nouvelles sur notre action dans le Delta : 3 nouveaux projets en cours

Comme vous le savez, après la phase d'urgence, nous avons identifié 2 villages du Delta de la Birmanie sur lesquels concentrer notre aide durablement.
Voir message sur la phase de reconstruction.










En plus de la reconstruction de l'école et des habitations les plus touchées par le cyclone, nous avons décidé d'accompagner les villageois dans la reprise de leur activité économique et dans l'instauration d'un "minimum de confort" durable.









3 nouvelles actions sont en cours :
  • Permettre le retour à la pêche
C'est pourquoi nous allons consacrer une partie des aides à la remise à neuf de bateaux de pêcheurs, embarcations sévèrement touchées, voire détruites, lors du passage du cyclone Nargis début mai. Selon les cas, 100 à 150 dollars suffisent pour remettre sur flots une embarcation de 2 pêcheurs. Chaque bateau sera équipé de 2 filets neufs.
















  • Equiper les maisons de panneaux solaires
Par ailleurs, l'électricité faisant cruellement défaut dans le pays et a fortiori dans la zone du Delta, nous allons équiper des habitations de panneaux solaires permettant une autonomie de 6 heures par jour. Chaque maison recevra un panneau solaire pouvant alimenter jusqu'à 6 ampoules. Cette arrivée de la lumière dans les zones les plus touchées marquera, nous l'espérons, le retour progressif à un peu plus de confort dans ces 2 villages.

















  • Restaurer certains ponts alentour

Les voies de communication et de transport ont été elles aussi sévèrement touchées.
Nous allons accompagner les villageois dans la restauration de ponts en bois indispensables à la bonne circulation des hommes et des biens.







  • ... et toujours maintenir une aide de première nécessité
La bataille quotidienne reste celle du traitement de l'eau et de la lutte contre les moustiques, véritable fléau pour les villageois. Nous avons récemment reçu un container de biens indispensables la reprise du quotidien : moustiquaires, pastilles pour l'eau, bougies, riz...
Nous vous tiendrons informé de l'avancée de l'ensemble de nos actions dans le courant du mois d'août. Bon été à ceux qui sont en vacances ;-) Et merci encore à tous pour votre soutien !


jeudi 17 juillet 2008

Rendez-vous à Morzine : Festival Lind'Art - du 23 au 25 juillet 2008

Tradition musicale birmane
Tradition musicale occidentale

Martine Pitté avait soutenu notre action en donnant un concert de soutien à notre action en juin 2008 à Conflans-Sainte-Honorine.

Elle vous donne cette fois-ci rendez-vous dans l'écrin minéral des montagnes de Morzine pour le 1er Festival Lind'Art. Une rencontre exceptionnelle de musiciens occidentaux et birmans.
Une exposition photos "Visages de Birmanie" est aussi présentée par la présidente de notre association, Corinne Korchinsky. La vente des photos sera reversée à l'association Isha Tanaka.


Venez nombreux à ces rencontres artistiques inédites en France !

Programme :

  • Concert de Piano Birman
  • Concert dePiano Occidental
  • Mèdwé, une Cendrillon Birmane
Réservations :
Bureau touristique de Montriond
Tél: 04 50 79 12 81

Bureau touristique de la Vallée d'Aulps
Tél: 04 50 72 15 15

  • Billeterie sur place
  • Pass en vente aux bureau de l'office du tourisme de la Vallée d'Aulps
Tarif concerts : 12 euros / 8 euros
Tarif conte : 8 euros / 4 euros
Pass 1 jour : 25 euros
Pass 2 jours : 40 euros

Expo photo - Conférence : entrée libre

Site du Festival : http://musetmont.free.fr/lindart2.html

vendredi 27 juin 2008

La Croix fait écho à notre programme de reconstruction



"Un blog pour reconstruire les villages birmans"

"Créé au lendemain du passage du cyclone Nargis, le blog "Aide directe Birmanie" récolte des fonds pour des projets de reconstruction..." Lire la suite dans La Croix.

mercredi 25 juin 2008

Deux Français rescapés du cyclone Nargis : récit


Mai 2008, Thierry et Alain visitent la Birmanie, le "plus beau des pays du monde".
Leur 2ème voyage, cap au Sud cette fois-ci.

Alors qu'ils étaient sur les hauteurs du Rocher d'Or dans le Sud-Est du pays, le cyclone Nargis a croisé leur route. Et leur vie... Récit exclusif.





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L'essentiel du Blog :
> A voir : notre programme de reconstruction
: informations sur la phase de reconstruction préparée par l'association Isha Tanaka en France et Hervé Fléjo dans la région de Rangoun et du Delta. Avec 200€ nous pouvons reconstruire une maison...
> Les 1ères vidéos de votre aide distribuée dans le Delta

Voir aussi :

> Bilan de la phase d'urgence menée grâce à vos dons et informations dans
"Sur le terrain"
> La presse relaye notre action - Liste des signataires - Comment faire parvenir vos dons ?


vendredi 13 juin 2008

Concert de solidarité à Rangoun pour les victimes du cyclone


CONCERT DE SOLIDARITE à RANGOUN - Samedi 14 juin
  • Organisé par Alliance Française & BC Music Club
  • Lieu : Alliance Française de Rangoun (340 Pyay road - Sanchaung tsp.) - Jardins couverts
  • Donation : 5000 Ks


L'Alliance Française et le BC Music Club tiennent à remercier tous ceux qui ont participé au concert de solidarité samedi dernier, ainsi qu'à son succès.

1122 personnes ont assisté au concert.

L'argent va permettre d'acheter plusieurs petits tracteurs qui seront envoyés cette semaine dans les zones de Daydeaye et Phyar Pone.
Les agriculteurs pourront alors labourer leur terre afin de planter le riz.

Un grand merci également aux artistes, qui ont joué et chanté gracieusement pour cette action de solidarité. Les organisateurs




jeudi 12 juin 2008

Phase d'aide à la reconstruction : soutenez nos projets !

Projet de reconstruction dans la région de Rangoun et du Delta
Mené par l'association Isha Tanaka (Paris) et l’équipe d’Hervé et Thuzar Fléjo (Rangoun)

Après la phase d’urgence, nous avons passé progressivement le relai aux associations et ONG professionnelles basées sur place.

Comme nous vous l'avons déjà annoncé, nous souhaitons maintenant maintenir notre aide aux victimes du cyclone Nargis en axant tous nos efforts sur des réalisations concrètes dans des villages accessibles depuis Rangoun.

Nous avons identifié deux villages et réalisé un inventaire précis de leurs besoins en termes de reconstruction.
Avant l’arrivée de la mousson, notre priorité porte sur la remise en état d’une école et de plusieurs dizaines de maisons individuelles en bambou. Il nous semble important pour les enfants de retrouver une scolarité indispensable à leur équilibre psychologique et affectif tout en soutenant les adultes dans leur travail de reconstruction matériel et moral.


  • Projet n° 1 : reconstruction de l’école de Bayagyi Gone
- Nom du village : Bayagyi Gone
- Localisation : région du Delta, autour de Dedaye
- Accessibilité : 4 heures de voiture, 1h30 de bateau local
- Projet : reconstruction complète de l’école accueillant 300 enfants des 3 grands villages alentours.
Les dons iront prioritairement à :
- l'achat de matériaux de reconstruction de l’école
- l'achat de fournitures scolaires pour les élèves

- Coût estimé : 5.000 euros
- Début de la reconstruction : juin 2008.




(c) Google Maps, tous droits réservés.












L'école à reconstruire pour 300 enfants des 3 villages alentour.












































  • Projet numéro 2 : reconstruction de maisons individuelles dans le village de Tamatakaw

- Nom du village : Tamatakaw
- Localisation : début du delta, proche de Rangoun
- Accessibilité : 1h00 de voiture et 45 minutes de marche

- Projet : d’abord la reconstruction complète de 25 maisons soit plus de 100 personnes. 100 autres maisons sont à l'étude.
- Coût estimé : 200 à 500 euros / habitation, pour 5 à 6 personnes, avec moustiquaires
- Début de la reconstruction : juin 2008

Village de Tamatakaw 16° 49' 0" North, 96° 3' 0" East
(c) Google Maps, tous droits réservés.







































vendredi 30 mai 2008

Des artistes nous soutiennent avec coeur !



Marc Perez est artiste peintre sculpteur. Son parcours artistique l'a emmené aux 4 coins de l'âme et du monde. De son voyage en Birmanie Marc Perez a rapporté de magnifiques portraits qu'il a décidé d'offrir à ses amis donateurs sensibilisés par la démarche de notre action pour les Birmans. Aujourd'hui grâce à cette initiative originale et à la collecte reversée intégralement à notre association Isha Tanaka, plusieurs familles birmanes pourront retrouver un toit.


"La photographie fait partie depuis longtemps d’une de mes passions. Elle m’a permis de mieux voir le monde et d’en saisir un peu les splendeurs. En Birmanie, comment ne pas être sensible à ces visages ? Rarement un voyage m'avait autant éblouis, enchanté, ému aussi que ce voyage en Birmanie, il y a tout juste un an. La catastrophe qui vient de s'y produire est bouleversante... comment ne pas tenter d'aider un peu ce pays et ces bonnes volontés qui sur place essayent de porter secours à ceux qui n'ont plus rien... Comment ne pas être un peu aux côtés d'Hervé Fléjo, dont la démarche et admirable... Je suis convaincu de la bonne utilisation de nos dons".

(c) Photo : Marc Perez
Galerie sculpture et peinture de Marc Perez à Paris : www.galeriefelli.com





Martine Pitté aime la Birmanie et le prouve encore une fois avec coeur ce mardi 27 mai 2008, à 20h en donnant un concert flûte-piano.

La recette du concert sera intégralement reversée à l'action Aide Birmanie / Association Isha Tanaka.

- Date : mardi 27 mai 20h
- Lieu :
Auditorium Debussy, Ecole de musique
74, rue Désiré Clément - 78 700 Conflans-Sainte-Honorine

Téléphone : 01 39 72 65 45
Libre participation.

Biographie de Martine Pitté
L'actualité de son association Musique et Montagne

(c) Photo : DR


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Artistes, chefs d'entreprises, sportifs, organisateurs d'évènements, mécènes,... Pour toute idée d'initiatives non commerciales de ce genre, n'hésitez pas à nous contacter par mail, nous serons ravis de coordonner une action avec vous : ishatanaka@gmail.com
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mercredi 14 mai 2008

Christophe Ono-dit-Biot : "le cœur et les mains ne suffisent pas..."


"Hervé Fléjo aime la Birmanie de toutes ses tripes. Tellement qu’il a choisi d’y vivre. Tellement qu’il a épousé ce pays en épousant l’adorable Thuzar, sa femme. Tellement qu’il y a fait naître et grandir sa fille, la merveilleuse Thanakha. Hervé aime la Birmanie comme peu d’entre nous l’aiment, et il a choisi aujourd’hui de l’aider du mieux qu’il peut. Avec son cœur et avec ses mains. Mais le cœur et les mains ne suffisent pas pour tirer un peuple des marécages où il surnage, et où il manque de se noyer à nouveau à mesure que les pluies s’abattent sur le pays. Hervé a des idées, de l’énergie à revendre, une connaissance intime du terrain, mais il manque de moyens.
C’est pourquoi il a besoin de nous, de vous. Alors pensez à lui. Parlez de lui. Relayez son action. Et engagez-vous avec lui pour la Birmanie, ce pays magnifique pris en tenaille par le destin. Engagez-vous pour ces hommes, ces femmes et ces enfants qui voient aujourd’hui le sort s’acharner contre eux. Pour ce peuple jadis invisible que, plus que jamais, nous ne devons pas oublier".

Christophe Ono-dit-Biot, romancier et journaliste - Photo DR


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Véronique Jannot : "être en mesure de porter une aide immédiate".


Déjà engagée depuis de nombreuses années dans le soutien des tibétains en exil au travers de mon association Graines d’Avenir, je ne pouvais pas rester insensible à la souffrance que traverse le peuple birman, sa culture étant si proche de celle des tibétains.

A l’image de la solidarité que l’on a pu voir pour soutenir récemment le peuple tibétain, une mobilisation urgente est nécessaire pour les milliers de Birmans dont la vie ne tient qu’à un fil.

Hervé étant sur place il est en mesure de porter une aide immédiate. Malheureusement, les moyens financiers lui manquent.

Relayez s’il vous plait cette information, Aidez le, Aidez les, chaque don compte !

Merci de votre précieuse aide.

Véronique Jannot

Photo : DR. Site de l'association présidée par Véronique Jannot : www.grainesdavenir.com

mardi 13 mai 2008

Jane Birkin : son message à Hervé Fléjo

De : Jane Birkin - À : Hervé Flejo
With all my heart I send you my affection, and grief, over your poor country, i support any initative to help you, tell me what i can do, i feel so utterly helpless and just wish i could fly to your side, please know am thinking of you, je me souviens parfaitement de vous, votre gentillesse, reponds moi, si vous avez un idee de comment je peut vous aider, je pense a vous constamment depuis une semaine, and have been trying to write songs, get the message to the french public, ne croyez pas que nous sommes indifferent, seulement on sait pas comment venir a votre aide, avec mes amities a vous, votre femme, bless you, send messages to your friends, dites leurs que nous pensons a eux, avec toute nos coeurs. Jane Birkin
Photo : Tous droits réservés. e-mail envoyé les premiers jours du drame.

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Soutien de "Demain Nos Enfants" La promotion de l'éducation à vocation humanitaire dans le monde

L'éducation est une activité de long terme. Mais il y a des urgences incontournables.
Aider les enfants et leurs familles en Birmanie est de celles-là. C'est pourquoi "Demain Nos Enfants" est totalement mobilisé pour soutenir et amplifier vos actions et votre générosité.

Michel Augendre - Président
Site de l'Association www.demainnosenfants.com

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>> Très important - Message d'Hervé et de son équipe


Il ne s'agit pas de politique. Encore moins de polémique

par Stéphane Landowski, résident de Yangon. Chargé de mission à l'ambassade de Rangoun

La Birmanie traverse une crise humanitaire d'une ampleur dramatique.

Alors que des centaines de milliers de personnes attendent désespérément d'être secourues, il faut mettre de côté les discours politiciens, ne céder aucune place aux tentatives de récupérations de la catastrophe par les institutions officielles.

Il s'agit d'aider un peuple meurtri. Il s'agit de fournir rapidement une assistance massive à une région sinistrée. Il s'agit de défendre la vie.

La Birmanie n'est pas capable aujourd'hui de pourvoir elle-même à ses besoins. Elle a besoin de votre aide, de notre aide, de notre aide à tous.

La situation est urgente. C'est une course contre la montre. Il n'y a pas une minute à perdre. Il faut accéder aux populations coupées du monde, fournir en eau, en nourriture et en médicament des villages entiers. Il va falloir reconstruire des milliers de maisons, remonter des milliers de charpentes. Réconforter des milliers d'existence. Montrer aux birmans qu'ils ne sont pas seuls.

C'est en apportant chacun un peu, en solidarisant nos moyens et nos volontés que nous parviendrons à panser les plaies, à éviter « une catastrophe dans la catastrophe».

Une semaine après le passage du cyclone Nargiss, la Birmanie nécessite plus que jamais un soutien sincère et fort de notre part. Chaque jour, les bilans faisant état du nombre de morts et de sans-abris augmentent de façon exponentielle.

Le peu d'équipes humanitaires déjà sur place accomplissent un travail remarquable, dans l'urgence et le manque de moyens.

Aujourd'hui, la situation est grave. A nous de faire en sorte que le pire soit derrière nous. Que demain voit la crise s'éloigner.

Il ne s'agit pas de politique. Pas maintenant. Il s'agit de sauver des vies.

Seulement de sauver des vies. L'action d'Hervé et de son équipe que ne peut que bénéfique à leur échelle.


Notes aux lecteurs

  • Nouvelle rubrique "Sur le terrain" : résumé des actions principales en cours. Mercredi un camion part de Rangoon chargé d'aide... lire
  • Continuez de propager l'adresse du Blog ! Elus, chefs d'entreprises, médias, forums, signatures de mail, affichettes,... effet boule de neige.
  • Une équipe de francophones basés à Bangkok est structurée : cette organisation est la plaque logistique de l'opération. Collecte de biens en nature des expatriés de Bangkok, organisation de la logistique vers Hervé. Un médecin vient de nous rejoindre pour définir la liste des médicaments qu'il faut acheter en priorité. Arrivée d'un logisticien. Nous vous communiquerons tous les détails sur ce "relai de Bangkok" très prochainement.
En attendant, lire :
>> le communiqué de presse diffusé à Bangkok, Thaïlande (en anglais)
>> l'article sur
lepetitjournal.com sur l'organisation Paris / Bangkok / Rangoun
>> l'article sur l
e site du Guide du Routard routard.com

lundi 12 mai 2008

Deux Français rescapés du cyclone Nargis : récit

Thierry et Alain visitaient le Rocher d'Or, lieu de pèlerinage mythique situé dans le sud-est de la Birmanie, lorsque le cyclone Nargis c'est abattu sur eux, leur guide et leur chauffeur. Miraculeusement sortis indemnes du cyclone, c'est avec émotion et profonde compassion pour les victimes qu'ils nous livrent leur récit.






Les rescapés de Nargis


Nous avons un peu tardé à écrire ce message, mais nous sommes encore un peu sous le choc et les moments tragiques que nous avons vécu non loin de Rangoon au moment du passage du cyclone sont encore très présents et il est très difficile de s'exprimer sur le sujet.
Nous connaissons Hervé et toute son équipe depuis 2007, nous avons fait avec 5 amis un voyage inoubliable en octobre dernier dans «le plus beau pays du monde». Notre seul désir à Alain et moi était d'y retourner le plus vite possible afin d'explorer le sud de ce pays magique.

"Le cyclone progressait vers nous.
Il venait déjà de frapper le golfe et Rangoon,
et nous n’avions encore aucune idée de ce qui nous attendait…"
Nous étions donc avec Min (notre guide birman francophone de l'équipe Gulliver) , accompagné de Milsang (notre chauffeur) depuis le 30 avril à visiter le sud de la Birmanie. Nous sommes descendus jusqu'à Mawlamyaing, frontière de l'état Karen et allions de surprises en étonnements. Notre plaisir grandissait chaque jour tellement les lieux visités nous enchantaient. La météo n'était déjà pas avec nous mais nous avons très vite oublié cette pluie qui devenait incessante... La "tempête" annoncée ne devait durer que quelques jours et nous avions bon espoir que notre fin de séjour prévue à Ngwe Saung (en front de mer dans le golfe de l'Irrawady) dès le dimanche 4 mai pour 3 jours se termine sous le soleil....
"Notre chambre pourtant isolée était inondée, les portes intérieures de l’hôtel claquaient de toute part..."
Le vendredi 2 mai en milieu d'après midi, un des derniers sites que nous devions visiter avant notre retour à Rangoon était le fameux lieu de pèlerinage tant vénéré par les Birmans, Le Kyaik-Hti-Yo (Le rocher d'Or) situé au sommet d'une montagne. L'accès au site se fait en 2 étapes, une première de 45 minutes en camion (seuls ces engins peuvent franchir les 38 cols annoncés), et la seconde à pied (1 heure de montée environ).
Il va sans dire que la 2ème étape à pied a déjà été un vrai calvaire, la météo se faisant de plus en plus menaçante. Des trombes d'eau nous tombaient sur la tête rendant la montée et l'accès au site encore plus difficiles. Pas mécontents d'arriver à notre hôtel situé à 200 m du rocher, nous avons quand même bravé la pluie pour pouvoir apercevoir le rocher en espérant que la tempête cesserait pendant la nuit et que dès notre réveil prévu à 6h00 le lendemain matin, nous pourrions enfin profiter du site.

Mais la tempête a fait rage toute la nuit. Le cyclone progressait vers nous. Il venait déjà de frapper le golfe et Rangoon, et nous n’avions encore aucune idée de ce qui nous attendait… Le réveil à 6h00 du matin fut assez pénible. Notre chambre pourtant isolée était inondée, les portes intérieures de l’hôtel claquaient de toute part, les trappes se soulevaient, les murs menaçaient… Dehors, en plus de la pluie qui n’avait cessée, des violentes bourrasques de vent l’accompagnaient !
"Notre attente ne faisait que commencer
et très vite le toit de notre cabane qui abritait de plus en plus de monde,
menaçait à plusieurs reprises de s’effondrer…"
Nous avons donc pris notre courage à deux mains et sommes sortis de l’hôtel pour essayer de rejoindre la plate-forme des camions au plus vite pour essayer de rejoindre le village et rentrer sur Rangoon. La descente a été très difficile, la route glissante, nous marchions parfois dans des torrents de pluie, et le vent soufflait de plus en plus fort. Environ 1h00 plus tard nous avons rejoint la plate-forme des camions et sommes allés nous réfugier sous un abri de fortune avec les gens du coin (une cabane en bois avec un toit en tôle, où l’on peut normalement y boire un thé).

Min, notre guide est parti aux nouvelles pour savoir s’il était envisageable que nous puissions redescendre le plus rapidement possible avec le premier camion, mais déjà les autorités locales étaient informées qu’un arbre était tombé à travers la route et empêchait tout camion de circuler. Ils étaient partis constater les dégâts, et reviendraient nous donner des nouvelles… Notre attente ne faisait que commencer et très vite le toit de notre cabane qui abritait de plus en plus de monde, menaçait à plusieurs reprises de s’effondrer… Nous avons cru que tout allait nous tomber sur la tête…
"A aucun moment je n’ai eu le courage de regarder
par les vitres du camion pour voir ce qu’il se passait dehors (...).
Le cauchemar a duré presque 8h00"
C’est alors que les autorités locales ont décidé de protéger tout le monde en nous mettant à l’abri dans la seule petite construction en dur de la plate-forme. Ce bâtiment servait de salle d’attente pour les chauffeurs des camions et était doté de toilettes. C’est donc dans ce petit endroit que l’enfer a commencé pour nous, le cyclone commençait à faire rage autour de nous, dévastant les arbres et toutes les habitations les uns après les autres, tout cela pendant 8 heures environ (de 7h00 à 15h00 Toutes les familles locales, les autres touristes (un groupe de thaïlandais),et nous, étions réfugiés dans ce petit local, tous assis sur nos talons, dans des positions inconfortables, tous trempés et terrifiés par la tempête qui sévissait autour de nous… Nous ne prononcions pas encore le nom de « cyclone ».

Pour compléter ce tableau déjà terrible, mes maux de ventre ont repris de plus belle. Heureusement les toilettes étaient à proximité… Voyant que j’allais me soulager tous les ¼ heures, un des conducteurs de camion m’a permis de m’allonger quelques heures dans sa cabine adossé à notre abri… A aucun moment je n’ai eu le courage de regarder par les vitres du camion pour voir ce qu’il se passait dehors, les bruits de tôle, la pluie et le vent me figeaient. La terreur qu’on pouvait apercevoir dans les yeux de tous et qui régnait autour de nous était épouvantable. Le cauchemar a duré presque 8h00.

Le cyclone venait de s’éloigner peu à peu, mais la pluie et le vent régnaient encore sur la montagne. Il fallait maintenant songer à quitter cet endroit, 2 possibilités s’offraient à nous : remonter à l’hôtel pour y passer une seconde nuit, au risque qu’il n’existe plus, ou descendre au village à pied (4 heures de marche par beau temps) et rejoindre notre chauffeur qui devait être inquiet pour nous, tout comme nous l’étions pour lui.

"La montagne descendait avec nous de tous les côtés, des éboulements de terrain sur tous les flancs… Un paysage d’apocalypse tournoyait autour de nous…"

Notre guide, Min, nous a plutôt conseillé de rejoindre le village à pied et après l’accord des autorités sur place, nous avons pris la route accompagnés d’un vieux birmans qui nous ouvrirait la voie… Nous étions assez angoissés à l’idée de faire une si longue marche après cette terrible épreuve que nous venions de traverser, mais il nous restait probablement suffisamment de courage pour entamer notre descente (38 collines) et ne pas rester dans cet enfer…. En fait de quelques arbres tombés, il n’y avait plus de route devant nous, mais un enchevêtrement d’arbres, de terre, de boue, de roches qui descendaient dans des torrents de pluie… La route a été longue et difficile, les flancs de la montagne étaient tous les uns plus dévastés que les autres, plus ou presque plus un arbre debout, les seuls rescapés étaient sans cimes. La montagne descendait avec nous de tous les côtés, des éboulements de terrain sur tous les flancs…. Un paysage d’apocalypse tournoyait autour de nous…
A plusieurs reprises, nous avons dû escalader des arbres tombés au sol pour poursuivre notre chemin qui a duré plus de 5 heures… La nuit était déjà tombée, camouflant pour quelques heures le désastre alentour.

Nous sommes parvenus au village où Min a retrouvé notre chauffeur, qui déjà lui annonçait 1 mort. Sans tarder, nous avons essayé de reprendre la route (après avoir fait un passage à notre mini-bus à coups de hache et de scie) à la recherche d’un hôtel où Min souhaitait que l’on passe la nuit, mais le désastre avait frappé partout, impossible de dormir dans cet hôtel probablement ravagé par le cyclone lui aussi. Nous avons donc roulé jusqu’à l’Hôtel - Restaurant dans lequel nous avions déjeuner la veille à midi, et là nous avons été accueillis et avons pu dormir dans des bungalow construits en dur, visiblement quelque peu épargnés par la tempête… Epuisés par cette effroyable journée et la longue marche, nos corps se sont endormis sans attendre….
"...déjà nous commencions à comprendre l’ampleur de la catastrophe qui venait de se produire…"
Le lendemain au réveil, meurtris de quelques courbatures, nous n’avons pu que constater le paysage autour de nous, le parc de l’hôtel était dévasté lui aussi… Mais notre surprise ne faisait que commencer puisque sans attendre, nous avons repris la route, et déjà nous commencions à comprendre l’ampleur de la catastrophe qui venait de se produire… Nous avons mis toute la journée du dimanche pour rentrer à Rangoon en faisant une halte à Bago. Tout autour de nous était différent, le paysage de notre trajet aller ne ressemblait en rien au terrifiant désastre qui s’offrait à nous au fur et à mesure de notre progression. Des villages entiers au bord des routes, étaient effondrés, plus un arbre ou un poteau électrique ne tenaient debout, et empêchaient souvent notre avancée. C’était un paysage apocalyptique partout autour de nous.
"Rangoon avait perdu toute sa splendeur (...), l’ampleur des dégâts ne semblait pas mesurable…"
En fin de journée, Rangoon nous a laissé entrer dans ses entrailles déchiquetées, le mot est faible, la ville ne ressemblait plus à rien. Pas un bâtiment neuf n’avait été épargné, les plus anciens avaient souvent perdus leurs toits voire leurs derniers étages. Toutes les routes lorsqu’elles étaient praticables n’étaient qu’un enchevêtrement d’arbres, de tôles et de toutes sortes de matériaux venus de n’importe où.
Rangoon avait perdu toute sa splendeur, dénudée de tous ces arbres, dépourvue de ses toits.


Notre hôtel, près du lac avait beaucoup souffert, le dernier étage était effondré à plusieurs endroits, le magnifique parc autour du lac dans lequel il est situé était ravagé… L’ampleur des dégâts ne semblait pas mesurable… Tous nos souvenirs de ce magnifique endroit dans lequel nous avions séjourné à plusieurs reprises s’effondraient devant ce sinistre spectacle et nous n’avons pas pu retenir nos larmes très longtemps.
Le neveu de Hervé est venu prendre immédiatement de nos nouvelles le dimanche soir après notre arrivée, il venait d’apprendre par notre chauffeur et notre guide rentrés à l’agence que nous étions en bonne santé.

La ville était bien évidemment dépourvue d’eau et d’électricité, l’aéroport fermé. Pendant les 3 jours suivants, nous avons erré dans la ville à ne faire que contempler les dégâts terribles, à mesurer l’importance du sinistre.

A aucun moment, nous n’avons entendu un birman se plaindre ou se morfondre, la population semblait résignée et tous se mettaient au travail pour sauver ce qui pouvait encore l’être, et pour reconstruire. Et la machine militaire n’a pas tardée à se mettre en marche elle non plus : en 2 jours les routes principales de la ville avaient au moins retrouvé une voie sur deux. Les arbres et tous les débris encombraient désormais les trottoirs de la ville.
"Des kilomètres et des kilomètres de files de voitures dans toute la ville..."
Mais bientôt, les routes étaient de nouveau encombrées et cette fois par les voitures qui telles des guirlandes sans fin, faisaient la queue pour de l’essence. Des kilomètres et des kilomètres de files de voitures dans toute la ville. Les gens dormaient dans leur voiture la nuit pour avoir une chance de ne pas perdre sa place dans la file d’attente le lendemain. Les birmans en temps normal sont déjà rationnés et n’ont droit qu’à quelques galons d’essence par semaine. Mais cette fois l’approvisionnement des stations ne pouvant pas se faire, la situation devenait critique.

Nous assistions également à des dizaines de files d’attente à tous les points d’eau de la ville. Les arbres en tombant et en se déracinant avaient arraché toutes les canalisations de la ville, l’eau potable se faisait très rare et inquiétait la population meurtrie mais résignée.








Nous sommes allés bien entendu dès le lundi-après midi à l’Ambassade de France, où nous avons pu appeler Paris grâce à un téléphone satellitaire pour rassurer un ami à qui nous avons demandé de prévenir nos familles respectives et nos amis. Nous ne savions pas que déjà en France la plupart de nos amis proches nous recherchaient et avaient alertés toutes les autorités pour avoir de nos nouvelles. Le mardi, nous sommes allés chez Hervé, accueillis par sa femme et un autre ami français, à qui nous avons racontés notre périple… encore sous le coup de l’émotion ! Le mercredi, nous avons laissé Rangoon dans un bien triste état pour rejoindre Bangkok en Thaïlande où des amis nous attendaient…
Le cauchemar avait désormais un nom, « NARGIS ».

"Nous ne réalisons qu’aujourd’hui que nous sommes des rescapés de Nargis, tant d’autres n’ont pas eu cette chance..."
Nous voudrions remercier en particulier Min, notre guide préféré, qui a su dans toutes les circonstances, garder son calme et prendre les bonnes décisions, malgré ses angoisses et ses inquiétudes légitimes pour sa famille à Rangoon et ailleurs.





Un grand merci à Milsang, notre chauffeur qui a dû bravé des chemins difficiles pour nous ramener à Rangoon tout en gardant lui aussi son sang-froid et sa bonne humeur. Nous ne réalisons qu’aujourd’hui que nous sommes des rescapés de Nargis, tant d’autres n’ont pas eu cette chance.

Difficile d’imaginer ces centaines de milliers de morts et de disparus, ces millions de gens sans abri et sans nourriture…

Nous allons maintenant essayer d’aider Hervé et tout le tissu associatif qui s’est mobilisé autour de lui pour donner un peu d’espoir à quelques-uns... Une goutte d’eau dans un océan probablement… mais Hervé, tu peux compter désormais sur nous…

Hervé, nous restons convaincu que le pays où tu t’es installé avec ta famille est le plus beau pays du monde, et il doit le rester… Nous reviendrons bientôt, sois-en sûr !!


Thierry et Alain

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